La question de la taille est pour le paysagiste, et le jardinier en général, une question sensible... du moins pour ceux qui sont sensibles.
La taille induit des formes, favorise des "comportements", ouvre des espaces... mais elle a aussi un impact important sur le corps végétal qui la reçoit. Impact qu'il est difficile d'évaluer lorsque l'on reste dans la vision qui consiste à ne voir dans le végétal qu'un amas érigé de matière inerte.
Nous pratiquons, le plus possible, la taille douce dont les deux principes de base sont :
Alors que le paysagisme industriel se spécialise dans la taille et l'élagage de masse, qu'il en fait même sa marque de fabrique, nous invitons le jardinier à tenter de comprendre sensiblement l'effet de la taille sur le végétal et de discerner la façon "juste" de la pratiquer...